
La rentrée littéraire des éditions du Seuil (que je remercie chaleureusement pour l’envoi) a été marquée par la sortie de La Capture de Mary Costello, également auteure d’Academy Street. Je me suis donc laissée tenter par cette grande figure du paysage irlandais ce mois-ci.
Luke O’Brien est professeur de Lettres à Dublin. En proie à une angoisse grandissante, il décide de quitter la capitale pour rejoindre sa maison natale près de sa tante Ellen, en pleine campagne irlandaise. Alors que la vie suit son cours, Ruth, une jeune voisine, frappe à la porte un matin. Des sentiments surgissent. L’angoisse s’amenuise. Lorsqu’il présente sa nouvelle conquête à sa tante, Luke se heurte à un mur. Elle réagit très mal et exige qu’il cesse immédiatement de la fréquenter. La raison de ce refus embarque Luke vers un obscur chemin dans un passé où rien ne meurt jamais vraiment.
Nombreux sont les détails et autres agréments qui nous permettent dès le début de ce roman de s’immerger intégralement dans le paysage irlandais. Ainsi, nous nous retrouvons dans ce roman comme face à une photographie de campagne, douce et automnale, emprunte d’une certaine nostalgie du temps qui passe. Cependant, j’ai eu énormément de mal à terminer ce livre. Je n’ai pas trouvé de juste-milieu entre la mise en place spatiale et descriptive du roman et son intrigue.
Tous les éléments de lieux et de temps sont très bien travaillés dès le début mais l’intrigue se fait attendre encore et encore. Elle arrive très tard alors que lecteur est déjà lassé par l’attente. Et lorsqu’elle est là, elle tire en longueur. J’ai trouvé cela vraiment dommage pour un cadre si bien amené et des personnages qui avaient un potentiel bien plus grand que ce qui est en scène à l’intérieur du livre.
Une réflexion sur “La capture, Mary Costello”